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Les employés de « LaPresse » menacent d’user de toutes les formes de lutte légitime pour défendre leurs droits

Les employés de la SNIPE (LaPresse et Essahafa), protestent contre l’inaction face à leurs revendications et menacent d’user de toutes les formes de lutte légitime pour défendre leurs droits et leur entreprise.
Les employés de SNIPE-LaPresse n’ont pas perçu leur salaire du mois de février, d’après leurs syndicats.
Selon une déclaration commune publiée, vendredi, par la section du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) et le syndicat de base de la SNIPE-La Presse (relevant de l’Ugtt), les employés ont décidé, à l’issue d’une réunion d’urgence avec pour objet le « grave tournant » que connait l’entreprise, de garder la réunion ouverte pour se donner le temps de se concerter et suivre de près la situation.
Les deux syndicats (Ugtt et Snjt) précisent que cette décision a été prise au vu du caractère urgent des revendications légitimes des employés de LaPresse-Essahafa. Ils font porter aux « responsables de cette situation de crise » la responsabilité de ce qui pourrait en résulter de « l’escalade sans précédent » contre les salariés de l’entreprise.
Début janvier, les employés de Snipe-La Presse et Essahafa (journalistes, techniciens, administratifs etc…) ont observé un sit-in de protestation contre la dégradation de leur situation sociale et appelé le gouvernement à prendre d’urgence les mesures nécessaires pour sauver l’entreprise.
Ce mouvement a été organisé à l’appel de la Fédération générale de l’information(Ugtt), du syndicat de base de SNIPE-La Presse et de la section du Snjt à SNIPE-La Presse.
Selon les syndicalistes de la SNIPE-La Presse,  » le sit-in intervient dans un contexte difficile pour les employés qui sont depuis des mois sans couverture sociale, sans assurance maladie et attendent toujours le paiement de leurs arriérés ».
Il ont appelé le gouvernement à clarifier sa vision pour la pérennité de l’entreprise.
Depuis 2011, l’entreprise connaît des difficultés financières structurelles. Conjuguée à l’envolée des prix du papier et des intrants, la crise s’est exacerbée pendant la pandémie de la Covid marquée par une forte baisse de vente des journaux.

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1 COMMENTAIRE

  1. Il est temps de faire l’audit d cette structure, d’identifier les dépassements et les problèmes y inhérents et de proposer des solutions. Il est à remarquer que le service fourni par le journalisme est médiocre et ne satisfait pas le lecteur, aucune création, aucune innovation, les analyses et les réflexions sont au bas de l’échelle et n’attire pas les lecteurs, leurs clients. Les syndicats sont à la base de leurs problèmes. Les tunisiens ne sont pas disposés à financer leurs activités ainsi que celle de l’UGTT. Leurs activités sont financées par la vente de leurs produits, si leurs produits ne répondent pas aux besoins de leurs clients, il est tout à fait normal que leur chiffre d’affaires est en baisse. Il faut faire dégager le surplus en emplois et procéder au redéploiement du reste. Une mise à niveau est nécessaire.

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