Le groupement professionnel du plastique relevant de la Conect a contesté mardi la décision du gouvernement relative à l’interdiction, l’importation, la distribution et la détention sur le marché intérieur des sacs plastiques et a appelé l’autorité de tutelle à reporter les délais fixés pour l’application de cette décision à la fin de l’année 2023.
Lors d’une conférence de presse tenue mardi, le groupement a appelé, le gouvernement à fixer une feuille de route claire et à mettre en place un programme d’action urgent pour la mise à niveau de ce secteur pour garantir les droits et la pérennité des entreprises industrielles et ce après concertation avec les professionnels.
Il convient de rappler que les sacs en plastiques seront totalement interdits dans toutes les boulangeries tunisiennes à partir, du début du mois de ramadan (22 ou 23 mars 2023), en vertu des accords de partenariat, signé vendredi à Tunis, entre le ministère de l’Environnement, la chambre syndicale des boulangeries et (UTICA) et le groupement professionnel des boulangeries modernes (CONECT).
Le président du groupement professionnel du plastique de Sfax, Majed Akrout, a expliqué le rejet de cette décision par son impact négatif sur les professionnels dont les grandes pertes financières et des postes d’emplois, précisant qu’environ 80 usines spécialisées dans la fabrication de sacs plastiques, dont 45 relevant de la CONECT, opèrent en Tunisie et favorisent l’emploi direct et indirect d’environ 3000 employés.
Akrout a ajouté que les industriels du plastique rencontrent des difficultés financières et que la fabrication des sacs en plastique bio-dégradables, recommandées par le ministère de l’environnementet consistant en des sacs de 40 microns qui ne sont pas écologiques, est techniquement impossible étant donné que les sacs produites actuellement ne sont pas conformes aux normes internationales.
Les représentants du groupement, ont souligné, à cette occasion, l’impératif de parvenir à des solutions réalistes pour ce dossier et à assurer la mise à niveau du secteur des fabricants des sacs en plastique.
Ils ont appelé les autorités à trouver une solution radicale pour garantir la pérennité des entreprises industrielles et la préservation des postes d’emploi ainsi que la réforme du système écologique à travers la collecte, le tri et les recyclage des matières plastiques.
A rappeler que la Tunisie a publié un décret gouvernemental n° 2020-32 du 16 janvier 2020, fixant les types de sacs en plastique dont la production, l’importation, la distribution et la détention sont interdites sur le marché intérieur, en raison des difficultés auxquelles font face les industriels.
L’article 3 de ce décret prévoit l’interdiction de la production, l’importation, la distribution et la détention sur le marché intérieur des types suivants de sacs en plastique à savoir : les sacs en plastique à usage unique, les sacs d’emballage primaire dont l’épaisseur est supérieure à 15 microns, les sacs en plastique oxodégradables ou oxo-fragmentables, ainsi que les sacs portant la mention « sac biodégradable » dont les essais et analyses montrent qu’ils ne répondent pas aux exigences de biodégradation.
Il interdit, également, les sacs en plastique qui comprennent dans leur composition chimique une concentration totale en métaux lourds supérieure à 100 ppm.
Les professionnels du plastique appellent le gouvernement à reporter les delais de l’interdiction des sacs plastiques
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mainte fois interdit et mainte fois reporté alors que notre environnement notre campagne nos cotes et nos rues sont fortement pollués par les sacs en plastiques légers non biodégradables les citoyens tunisiens ont perdu les bonnes habitudes de leurs parents et leurs grands parents qui utilisent leurs couffins fabriqués par les feuilles des palmiers et des fils de l’alpha par les artisans de Gabes et autres sans l’importation des granulés de plastique avec des devises qu’on n’a pas il est urgent de les bannir définitivement et les industries de production des sacs doivent se recycler dans les sacs biodégradables très résistants ou de fermer et investir dans des produits de qualité pour le marché local et pour l’exportation les pays industriels riches ne produisent plus ces sacs depuis plusieurs années afin de protéger leurs environnements et leurs paysages