Les crises répétées qui ont secoué la région arabe ont eu un impact négatif sur la croissance économique, l’attraction de touristes ainsi que sur le volume des échanges commerciaux, a souligné, dimanche à Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères, Khémaies Jhinaoui, à l’ouverture du 4ème Sommet arabe pour le développement économique et social.
Jhinaoui représente le chef de l’Etat à cet événement.
« La crise qui a touché beaucoup de sociétés arabes a exacerbé les déséquilibres du marché du travail et contribué à l’apparition des phénomènes de l’asile et de l’exode« , a souligné le chef de la diplomatie tunisienne, réaffirmant que ce sommet est un « pas important » sur la voie de l’impulsion de l’action arabe commune.
La plupart des pays arabes peinent toujours à satisfaire les attentes sociales de leur population.
Par ailleurs, Jhianoui a jugé « indispensable » de réunir les attributs de la paix et de la stabilité dans la région pour booster la coopération et l’investissement, appelant dans ce sens à la mise en place d’une réelle stratégie, axée sur l’intérêt commun des pays arabes.
« La création d’une zone arabe de libre-échange, la garantie de la sécurité alimentaire et le développement des PME » sont des questions prioritaires, a-t-il poursuivi.
Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jhinaoui a souligné la détermination de la Tunisie à poursuivre la concertation avec les pays arabes lors du 30e sommet arabe, prévu en mars prochain à Tunis.
Il a assuré que la Tunisie accueillera avec satisfaction tout projet ou résolution avancés lors du Sommet de Tunis et liés notamment à l’énergie, l’investissement, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, la réalisation des objectifs de développement durable (2030) et le renforcement du rôle de la femme et de jeunes dans la vie économique.