Bien décidé à se tourner vers l’Est pour contrer « l’unilatéralisme » de l’Occident, l’Iran a crié victoire samedi au lendemain de son adhésion à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), menée par la Russie et la Chine.
« C’est un succès stratégique et diplomatique », s’est félicité samedi à Téhéran le président iranien Ebrahim Raïssi, à son retour de Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, où l’adhésion de Téhéran à cette alliance a été approuvée lors d’un sommet.
Journaux conservateurs comme réformateurs ont salué l’adhésion à l’OCS, une organisation qui se veut un pendant à l’influence américaine et représente pour Téhéran un immense marché potentiel.
L’Iran peinait depuis 2008 à obtenir son adhésion à l’alliance car plusieurs pays membres ne souhaitaient pas avoir dans leurs rangs un pays sanctionné par les Etats-Unis et les Nations unies en raison de son programme nucléaire. L’Iran est en effet soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran a toujours démenti.