L’auteur présumé de la gifle infligée au président Macron lors d’un déplacement à Tain l’Hermitage (Drôme) sera jugé en comparution immédiate, deux jours après les faits qui ont suscité une réprobation unanime du monde politique.
Quant au deuxième homme arrêté aux côtés de son ami après avoir filmé l’agression du chef de l’Etat, il « a pu expliquer sa présence sur les lieux sans pour autant participer à l’agression » du président de la République, a expliqué le procureur.
À son domicile, des « livres anciens sur l’art de la guerre et Mein Kampf ainsi qu’un drapeau à fond rouge avec faucille et marteau jaune et un drapeau de la révolution russe », ainsi que des armes, ont été trouvés lors d’une perquisition.
Lors de son audition, l’agresseur, en couple, sans enfant, sans profession, a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique », a indiqué dans un communiqué mercredi le procureur de la République.