Alors que l’Italie fait face à la crise migratoire avec un afflux de migrants sur l’île de Lampedusa, sa première ministre, Giorgia Meloni appelle le monde à l’aide. A l’ONU, elle a ainsi demandé de lancer « une guerre sans merci » contre les passeurs.
A la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, la Première ministre, à la tête d’une coalition de droite et d’extrême droite, a notamment assuré que son pays était prêt à mener les efforts contre « les marchands d’esclaves du troisième millénaire ».
« Une organisation (l’ONU) comme celle-ci qui affirme dans son document fondateur sa foi dans la dignité et la valeur des êtres humains peut-elle détourner les yeux de cette tragédie ? », a-t-elle lancé. « Je pense qu’il est du devoir de cette organisation de rejeter toute approche hypocrite de cette question et de lancer une guerre sans merci contre les trafiquants d’êtres humains ». « Dans ce but, nous devons travailler ensemble à tous les niveaux. L’Italie veut être en pointe sur cette question », a-t-elle plaidé.
Giorgia Meloni a en outre pointé du doigt la responsabilité de « mafias » qui gagnent avec les migrants autant que les trafiquants de drogue mais a également assuré que son pays allait également se pencher sur les racines de ce phénomène et aider les pays africains à « se développer et prospérer ». « L’Afrique n’est pas un continent pauvre. Au contraire, il est riche de ressources stratégiques », a-t-elle déclaré.
Meloni appelle à une « guerre sans merci » contre les trafiquants d’êtres humains
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