Le président de la chambre syndicale nationale des boulangeries, Mohamed Bouannêne a appelé les autorités à décréter l’interdiction des boulangeries informelles, invoquant les dégâts énormes qu’elles causent au secteur.
Dans une déclaration à Africanmanager, il a pointé du doigt les effets directs de ces boulangeries qui exercent en l’absence de tout contrôle. « Au lieu de contrôler ces boulangeries qui menacent notre activité, l’Etat n’a pas cessé de nous encercler. C’est inacceptable », s’est-t-il écrié ajoutant les boulangers exigent une solution urgente à ce problème épineux ».
Cet appel coïncide avec l’avis de grève de la chambre syndicale qui sera observée dans les 24 gouvernorats du pays, le 28 avril courant. « Après l’annulation de la grève décidée à Beja, nous jugeons utile de nous mobiliser afin d’amener le gouvernement à prendre les décisions appropriées », a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, précisé que les boulangers revendiquent aussi l’annulation de la subvention allouée à leur secteur ainsi qu’aux autres citant celui des minotiers.