«L’un des deux qualifiés souhaite instaurer la primauté juridique de la charia, renforcer la peine de mort, criminaliser l’homosexualité et révoquer les élus au profit d’une démocratie directe façon « gilets jaunes ». C’est une remise en question profonde des acquis de la République, renforcés et rehaussés par les idéaux de 2011.
Avec cet ultraconservateur ouvertement opposé à la réforme pour l’égalité dans l’héritage, c’est aussi notre héritage collectif, celui de Bourguiba, qui est en danger». Ainsi parlait de son dilemme d’électrice tunisienne entre Nabil Karoui et Kais Saîed, l’avocate, inscrite aux barreaux de Paris et de Tunis, Samia Maktouf, dans une tribune publiée sur Jeune Afrique, sous le titre «Nabil Karoui, un choix contre le pire»