» Nous n’adhérons à l’accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) qu’après la mise à niveau du secteur agricole sur une période de 10 ou de 15 ans », a affirmé le ministre du Commerce Omar Béhi.
Répondant en plénière à la question d’un député sur les impacts de l’ALECA sur l’agriculteur tunisien, il a précisé, que trois critères dans les négociations de l’ALECA ont été adoptés lors des négociations, à savoir l’écart de développement entre la partie tunisienne et celle européenne, notamment dans le domaine de l’agriculture, l’application progressive de cette accord et les mesures d’accompagnement, visant à assurer la mise à niveau du secteur et la réalisation des réformes profondes.
Béhi a mis l’accent sur les opportunités offertes par cet accord, évoquant, notamment, la promotion des exportations des produits agricoles, à travers l’exemption des exportations tunisiennes d’huile d’olive et de fruits des droits de douane.
Répondant à la question du même député concernant l’obtention de la Tunisie de financements de l’UE, en contrepartie de sa on participation aux négociations de l’ALECA, Béhi a précisé que les financements européens n’ont pas de relation avec ce dossier.
Et de préciser que les négociations sont menées par le pouvoir exécutif et la décision relative à l’adhésion de la Tunisie à l’ALECA reste tributaire de l’approbation de l’ARP.