Vendredi, à mi-séance en Europe, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord grappillait 0,1% à 61,8 dollars, le WTI américain progressant de 0,4% à 52,8 dollars.
‘Depuis le début de l’année, le prix du baril de WTI a progressé de 15% et le cours du Brent de 14%, après des baisses de respectivement 25% et 19,5% en 2018’, relevaient ce matin des spécialistes parisiens.
C’est aussi depuis le 1er janvier que le cartel pétrolier élargi de l »Opep +’ a dû réduire, s’il s’est conformé à ses annonces, sa production combinée de 1,2 million de barils/jour. Diverses sources suggèrent d’ailleurs que l’Arabie saoudite, chef de file de l’Opep, a pris de l’avance en limitant sensiblement ses extractions dès le mois de décembre.
De quoi tendre le marché de l’or noir, d’autant que les signaux conjoncturels sont plutôt faibles dans le monde actuellement. Cela étant, l’optimisme suscité dernièrement par les négociations commerciales sino-américaines peut également jouer le rôle de catalyseur pour l’or noir, de même que les mesures de relance annoncées par Pékin.
