Un séisme de magnitude 7,8 a frappé, lundi 6 février, le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant plus de 2 000 morts dans les deux pays et de très importants dégâts, selon des premiers bilans en constante évolution.
Il s’agit de la « pire catastrophe depuis 1939 » pour la Turquie, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan. Au moins 1 498 personnes ont été tuées en Turquie et 8 533 blessées dans le séisme. Il a touché sept provinces du pays, d’après les premières données de l’agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad) qui dénombre plus de 2 800 immeubles effondrés.
En Syrie, au moins 810 personnes ont perdu la vie, 2 315 personnes ont été blessées. Dans les zones rebelles, le bilan est monté à 147 morts, selon les secouristes, qui font également état de plus de 340 blessés, selon le ministère syrien de la Santé et des secouristes en zones rebelles. « Cent quarante-sept civils sont morts et plus de 340 blessés, selon un bilan provisoire, dans la province d’Idleb et les environs d’Alep », dans le nord du pays, ont annoncé les casques blancs sur Twitter, ajoutant s’attendre à une « hausse importante » du nombre de victimes, « des centaines de familles se trouvant encore sous les décombres ».
Le séisme survenu dans la nuit était d’une magnitude de 7,8 et d’une profondeur de 7 km. Les secousses, ressenties dans tout le sud-est de la Turquie, ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l’AFP. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des immeubles détruits dans plusieurs villes du sud-est du pays.