Le président russe Vladimir Poutine a reconnu mercredi que le conflit en Ukraine était « long » et a relativisé le risque d’un recours à l’arme nucléaire.
« Nous ne sommes pas devenus fous, nous savons ce que sont les armes nucléaires », a déclaré Poutine, s’exprimant en visioconférence devant le Conseil des droits de l’homme.
Après plusieurs menaces d’y recourir ayant émané de responsables russes ces derniers mois, il a souligné que ces armes étaient « un moyen de défense », qu’elles étaient destinées à une « frappe en représailles ».
Autrement dit, « si on nous frappe, on frappe en réponse », a martelé le chef de l’Etat russe.
Néanmoins, « la menace d’une guerre nucléaire grandit », au regard de la confrontation Russie-Occidentaux autour de l’Ukraine, a-t-il relevé, imputant cette situation aux Américains et aux Européens.
Vladimir Poutine a, à cette occasion, une nouvelle fois justifié l’offensive qu’il a déclenchée il y a plus de neuf mois.
Même si, « bien sûr, c’est un long processus », a-t-il reconnu.