Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, mardi soir, à la caserne de la Garde nationale d’El-Aouina où il s’est réuni avec des cadres sécuritaires.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, il a proclamé le déclenchement d’une « bataille de libération nationale et de sauvegarde de l’Etat », ajoutant qu’il s’y engage devant le peuple tunisien et le monde entier.
Il a, à cet égard, mis de nouveau l’accent sur la nécessité d’appliquer la loi à tous, particulièrement ceux qui se sont rendus coupables de crimes contre l’Etat et le peuple.
« Les criminels doivent être jugés et la loi doit être appliquée à tous, sur un pied d’égalité » a affirmé le président de la République.
Autre engagement pris par le chef de l’Etat, également devant le peuple tunisien, celui de « révéler la vérité sur de nombreux crimes commis contre le peuple et l’Etat ».
Il a affirmé, dans la même allocution, que « les ennemis de l’Etat doivent être poursuivis », soulignant, à ce propos, l’importance du rôle des unités de la Garde nationale.
Evoquant, d’autre part, le drame de Zarzis, le président de la République a fait état d’un « faisceau d’indices qui accréditent le fait qu’il ne s’agit pas d’un simple accident mais d’un un acte prémédité».
« Il y a des preuves qui affirment que ce n’était pas un simple naufrage mais bien un assassinat », a-t-il affirmé, en voulant pour preuve que « l’embarcation a été transpercée et enduite de résine ».