Le président de la République Kais Saied a tenu, mercredi après-midi, au palais de Carthage, une rencontre avec un certain nombre de professeurs universitaires, au cours de laquelle ont été abordés des sujets liés à la situation économique et sociale en Tunisie.
Plus particulièrement , la question de la lutte contre la corruption a été longuement évoquée , étant encore répandue dans de nombreux secteurs, outre la nécessité de responsabiliser tous ceux qui ont fait œuvre de corrupteurs et agissent encore dans l’ombre pour servir ceux qui n’ont de cesse de fomenter des crises, accumuler des richesses et mortifier le peuple en s’en prenant à son gagne-pain et ses moyens de subsistance, indique un communiqué de la Présidence.
La réunion a également discuté des mesures qui peuvent être prises pour atteindre les équilibres financiers souhaités sur la base de la justice sociale.
Les dossiers de la sécurité alimentaire, des énergies alternatives, de l’ouverture de nouveaux marchés à l’exportation et de la réduction des importations ont également été abordés, surtout s’ils grèvent l’État et le citoyen qui ne lui ont valu que misère et pauvreté.
Lors de cette rencontre, le président de la République a insisté sur la nécessité de « compter sur nous-mêmes », soulignant que la solution réside dans le travail, la création des richesses, et la contribution réelle de toutes les parties, fondée sur le sens de la responsabilité et de l’appartenance à la patrie et le droit de tous les Tunisiens à vivre dignement dans un État qui préserve la dignité et la souveraineté.
Le chef de l’Etat a réitéré son « refus de tout diktat imposé de l’étranger », affirmant que la Tunisie « regorge de richesses et ne manque pas de compétences ». « Nous n’accepterons nullement la cession des entreprises et des établissements publics opérant dans les secteurs de la santé, de l’enseignement, du transport et d’autres », a-t-il dit, car « ils ressortissent aux droits de l’homme et pas uniquement du citoyen », a-t-il expliqué.