« Dispersion des voix, notre discours et nos programmes n’était pas bien ciblés et n’ont pas été dirigés vers le citoyen simple et ses soucis quotidiens, ainsi que notre incapacité à mettre au point un programme viable pour les jeunes». Ainsi reconnaissait Slim Azzabi la cuisante défaite de Tahia Tounes et de son candidat aux présidentielles anticipées. Il retombe ensuite dans la victimisation et les attaques dont avait été victime son parti à travers le chef du gouvernement Youssef Chahed. Et s’il reconnait le vote de sanction, dont le candidat de Tahia Tounes a été l’objet, Azzabi essaie de noyer le poisson, en faisant remarquer qu’il a concerné toute la famille politique dite des centristes, et tout le système politique, y compris l’opposition.
Pour les législatives, Azzabi appelle à équilibrer les forces politiques en place par le prochain vote pour l’ARP. Il refuse ensuite de se prononcer sur qui appuyer pour le second tour des présidentielles. «Nous devons avoir une position claire à ce propos», dit-il. Le SG de Tahia Tounes consent ensuite à dire que «ceux qui le soutiennent ne sont pas de notre famille politique. Les idées et les programmes qui nous représentent, nous en sommes sûrs, n’existent pas dans le second tour des présidentielles, ni chez l’un, ni chez l’autre », promettant une décision lors du prochain conseil national de Tahia.
