Le Sri Lanka a connu un sanglant dimanche de Pâques avec une vague coordonnée d’attentats contre des hôtels de luxe et des églises remplies, qui ont tué au moins 207 personnes, dont plusieurs dizaines d’étrangers, et soulevé un émoi mondial.
En quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l’île d’Asie du Sud, qui n’avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile il y a dix ans.
Huit explosions au total, non revendiquées, se sont produites dans cette île prisée des touristes étrangers pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante, faisant aussi plus de 450 blessés.
Six déflagrations très rapprochées sont survenues dans la matinée, et deux plusieurs heures après. Au moins deux d’entre elles sont le fait de kamikazes, selon des témoins.
En réponse, le Sri Lanka a décrété un couvre-feu immédiat et le blocage temporaire des réseaux sociaux pour empêcher la diffusion d' »informations incorrectes et fausses ».