Au moins 75 civils ont été tués dans un attentat à la voiture piégée commis par le groupe Daech dans la province syrienne de Deir Ezzor où les jihadistes, acculés, tentent de défendre leurs derniers fiefs, selon une ONG.
Même si son « califat » autoproclamé sur l’Irak et la Syrie s’est effondré, l’organisation ultra radicale retranchée dans une zone désertique garde sa capacité à frapper par des attaques meurtrières, aussi bien contre des civils que contre des combattants ennemis.
L’attentat de samedi a visé des personnes déplacées dans la province de Deir Ezzor, celle où se concentrent les derniers combats contre l’EI en Syrie, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui dispose d’un vaste réseau de sources dans ce pays ravagé par une guerre depuis 2011.
Après avoir fait état de « dizaines de morts » samedi soir, l’OSDH a actualisé ce bilan dimanche.
« En plus des 75 morts, dont des enfants, il y a 140 blessés », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.