L’ex-ministre de Bourguiba, Tahar Belkhoja, a estimé que les obstacles ou l’échec des négociations sont essentiellement le fait du gouvernement, c’est-à-dire l’Etat qui a vocation à trouver des solutions aux problèmes alors qu’il ne peut pas être fait grief à l’opposition où qu’elle puisse se trouver à travers le monde d’entraver l’action du gouvernement en place et démontrer son échec.
Cité par le quotidien Assarih, il a cependant ajouté que la responsabilité de l’échec des négociations ne signifie pas que la condition posée par l’opposition appelant à la dissolution soit recevable ou raisonnable , car, explique-t-il, un gouvernement, quand bien même serait-il formé des meilleures compétences ,ne sera pas en mesure de commencer la solution des problèmes en l’espace de deux ou trois mois et même cinq, ne pouvant être en état de s’atteler effectivement à ses tâches qu’au bout de six mois au moins .
Aussi, soutient Tahar Belkhoja, dissoudre le gouvernement et en former un autre de compétences n’apportera aucun plus, se demandant, au demeurant, s’il est possible de trouver une seule personnalité, pour autant qu’elle soit indépendante, n’ayant pas des orientations politiques ou idéologiques, ce qui est, a-t-il affirmé, chose impossible. Conclusion de Tahar Belkhoja : la dissolution du gouvernement en l’état actuel des choses serait la pire des erreurs, et une démarche inutile ne menant nulle part.
