A Cuba, plus de 400 agences Western Union vont fermer leurs portes en raison des nouvelles réglementations imposées par les Etats-Unis, a déclaré mardi Fincimex, la société militaire cubaine qui contrôle les transferts de fonds vers l’État insulaire communiste des Caraïbes, rapporte Ecofin.
Mardi, Washington a officiellement publié de nouvelles sanctions qui interdisent la participation des entreprises contrôlées par l’armée cubaine dans le traitement des transferts de fonds.
Mike Pompeo a déclaré que cette mesure vise à écarter les militaires de l’entreprise cubaine (Fincimex) et « à couper les fonds destinés aux agences de sécurité cubaines accusées de violations des droits de l’homme à Cuba et au Venezuela »
Mais Fincimex qui fait partie d’un conglomérat militaire contrôlé par l’ancien gendre de Raul Castro, le général Luis Alberto Rodriguez Lopez-Calleja, a laissé entendre que le gouvernement cubain n’est pas prêt à abandonner l’activité de transfert de fonds. Et accuse Donald Trump et son administration de manœuvrer pour étouffer la population cubaine.