Dan son dernier rapport sur la Tunisie, la Banque mondiale un déficit du compte courant (CC) d’environ 7,9% du PIB (légèrement inférieur à celui de 2012, qui s’est monté à 8,1%), en raison de la reprises limitée des exportations manufacturières, des effets de la relance budgétaire et des prix internationaux des matières premières, toujours très élevés ».
« Si les exportations totales ont augmenté, début 2013, les exportations industrielles ont stagné. En outre, le secteur du tourisme est affecté négativement par les tensions politiques croissantes et les préoccupations en matière de sécurité. Toutefois, les exportations et le tourisme pourraient être stimulés par la reprise de l’économie européenne en 2014, en supposant une stabilisation politique en Tunisie ». Cependant, « les risques associés à un niveau élevé de déficits des comptes courants pourraient être atténués par la reprise progressive des flux d’IDE et de capital, résultant de la privatisation ou de la vente des biens confisqués en 2013 et 2014, ainsi que par des emprunts extérieurs officiels. Les réserves internationales se rétabliront seulement d’une manière graduelle au cours des prochaines années », a encore, prévu la BM.