Amine Mati, chef de la mission du FMI pour la Tunisie a affirmé, dans une interview accordée à la TAP, que « les négociations entre la Tunisie et le Fonds Monétaire International (FMI) sur le déblocage d’un accord stand-by ou accord de confirmation à titre de précaution de 1,78 milliard de dollars, se poursuivent, malgré le climat d’incertitude généré par la démission du gouvernement de Hamadi Jbali (19 février 2013). Elles sont même à un « stade avancé ». Le FMI procèdera, toutefois, à une évaluation de la situation après la formation du nouveau gouvernement et son mandat défini. «Une fois cela établi, nous évaluerons le meilleur moyen d’aider la Tunisie pour réaliser ces objectifs qui visent à générer une croissance plus inclusive et réduire le chômage ».
Et le représentant du FMI d’ajouter que, «Nous voulons aussi préciser que les services du FMI parlent avec tous les courants de la société civile lors de leurs missions, que ce soit des parlementaires, membres de l’opposition ou pas, économistes, ou représentants des syndicats et des patronats. Nous considérons ceci comme essentiel pour bien comprendre les préoccupations et l’impact des réformes suivies».