Le président de l’ANC Mustapha Ben Jaafer a déclaré , mercredi 29 mai 2013 , à Mosaïque FM que beaucoup de leaders de partis avaient demandé à ce que la priorité soit accordée à la justice transitionnelle, il a par ailleurs nié être derrière le ralentissement de l’examen et l’adoption de la loi d’immunisation de la révolution. Il a souhaité que cette affaire ne soit qu’un simple malentendu.
Ces déclarations sont une réaction aux menaces proférées , mardi , par des élus des blocs d’Ennahdha et du CPR ont demandé de retirer la confiance au président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar et à son bureau, en raison du retard pris dans l’examen, en plénière, du projet de loi portant immunisation politique de la révolution, indique l’agence TAP.
Il s’agit de Néjib M’rad, Yamina Zoghlami et Walid Bannani du groupe parlementaire d’Ennahdha et de Samir Ben Amor, Béchir Nefzi et Haithem Ben Belgacem du groupe du CPR.
Dans une déclaration rendue publique, les groupes d’Ennahdha, du CPR et du mouvement Wafa ainsi que plusieurs constituants indépendants appellent la présidence de l’ANC à soumettre le projet de loi sur l’immunisation politique de la révolution au bureau de l’ANC dans un délai ne dépassant pas la semaine prochaine. Ils se disent, également, disposés à » user de toutes les prérogatives conférées par la loi pour empêcher toute tentative visant à bafouer la volonté des élus du peuple « .
