Néji Jalloul , professeur universitaire et dirigeant au parti Al Joumhouri vient d’avancer des recommandations pour traiter le problème des combattants revenant de Syrie, d’Irak, de Libye, de Tchétchénie et d’Afghanistan .Il propose un plan qui repose sur le suivi du parcours de chaque moujahid et de former une idée de son entraînement, puis d’entretenir le dialogue avec lui et de prendre des mesures en vue de sa réinsertion dans la société tunisienne.
Dans un article intitulé « Pour éviter la guerre civile, qu’a préparé le gouvernement pour les jihadistes de retour (au pays) ? » et publié dans le journal Al Chourouk ce mardi 4 juin, Néji Jalloul souligne que les combattants ont besoin d’une réhabilitation aux plans psychologique, social et culturel .Il recommande de leur assurer un revenu afin de leur éviter de redevenir des instruments de la mort .
Il établit une différence entre les chefs irréductibles qui doivent faire l’objet d’un traitement à travers la Justice et les services de sécurité, et les troupes qui ont été induites en erreur, et dont le traitement doit être axé sur le dialogue et l’insertion sociale.
Le professeur universitaire avance le chiffre de 2300 combattants dont le retour est prévu, dans un proche avenir, dont 300 en provenance du Mali.
