Aziz Krichen, l’ancien conseiller de Moncef Marzouki et qui a été le premier à le quitter alors qu’il était à la présidence, a écrit un livre intitulé «La promesse du printemps ». Ce livre lève le voile sur la véritable personnalité de l’ancien président provisoire. «Il voulait un entourage qui répercute ses mensonges et ses manipulations à l’opinion publique comme étant des faits réels, chose dans laquelle excellait Adnane Mansar, qui adorait manipuler les réseaux sociaux et les médias pour disséminer les histoires et les délires qu’il voulait », dit-il par exemple dans ce livre. Il dénonce aussi «les affabulations créées de toutes pièces et nées de l’imagination délirante de l’équipe de Carthage, de même que l’idée saugrenue d’éditer son fameux livre noir, qui lui causa, à lui et aux siens, plus de mal qu’il n’espérait en récolter de mérite».
Krichen évoque aussi dans son livre la «haine vindicative de Marzouki » contre l’homme d’affaires Kamel Ltaïef. «C’est cette haine qui poussait Marzouki à diaboliser l’homme et à orchestrer toutes les campagnes qui ont été dirigées contre lui, avec un acharnement tel qu’il aura (presque) réussi à le souiller, en retournant contre lui une partie assez crédule de la société, en usant de tous ses pouvoirs, et en s’aidant du support des réseaux sociaux et d’une certaine presse ».
Ainsi parle l’ancien conseiller de l’ancien chef de l’Etat tunisien, qui vient d’annoncer avoir reçu un Prix international italien et qui vient de casser son ancien parti politique, le CPR, pour redorer son blason et s’en servir peut-être comme tremplin pour essayer de revenir en politique.
