Un sit-in a été observé lundi par les agents de sécurité intérieure dans différentes régions du pays.
« Nous demandons la libération et un procès équitable pour l’ensemble des agents de l’ordre » ont clamé les protestataires, parmi lesquels des familles d’agents de l’ordre en détention, rassemblés devant le tribunal militaire, place du gouvernement et devant le tribunal de première instance de Tunis.
Ils ont aussi appelé à l’adoption d’une loi qui protège les agents de l’ordre et à juger « leurs assassins ». « Nous refusons les offenses et les violences verbales et physiques dont nous sommes victimes depuis la révolution », a affirmé le porte-parole du syndicat national des forces de l’ordre Chokri Hamada appelant à ouvrir le dossier des snipers, à mener des enquêtes judiciaires, à réaliser des autopsies sur les corps des martyrs et à analyser les munitions utilisées lors des événements qui ont accompagné la révolution.
L’association tunisienne « Pour une police patriotique », a distribué une déclaration pour dénoncer le traitement fait des affaires portées devant la justice par l’institution sécuritaire.
