« Dans tous les cas de figures, j’ai décidé de ne plus rester à la tête de la Banque centrale », a asséné le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, lors de la séance d’audition tenue mercredi par la commission des finances de l’ARP pour examiner la proposition de sa révocation introduite par le chef du gouvernement et appuyée par le président de la République.
Ila rappelé que son mandat à la tête de l’institut d’émission viendra à expiration dans quelques mois, en juillet, ajoutant qu’il est déterminé à décrocher avant cette échéance nonobstant l’issue du processus en cours instruit à charge à son encontre, tout en affirmant qu’il tire sa légitimité de la Représentation nationale.
Rappelant que le Gafi ne regroupe pas uniquement des pays membres de l’Union Européenne, mais aussi d’autres pays du monde entier, il a souligné même des membres de l’UE, citant en particulier la Belgique, étaient résolument contre l’inclusion de la Tunisie dans la liste des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.
