AccueilLa UNETunisie-Choléra : « Pas de panique », rassure la ministre de l’Environnement

Tunisie-Choléra : « Pas de panique », rassure la ministre de l’Environnement

Suite à la découverte de trace de choléra à Tunis et plus précisément à la station d’épuration de Radès, la ministre de l’Environnement, Mamya El Banna a rassuré, lors de la réunion périodique de la cellule de communication qui s’est tenue mardi, 7 août 2012, à la présidence du gouvernement , à la Kasbah, qu’il s’agit de la bactérie « vibrion non cholérique », qui ne présente aucun danger, a-t-elle affirmé. Des mesures n’en ont pas moins été prises en collaboration avec le ministère de la Santé pour isoler ce virus et assainir l’endroit.

D’autre part, la ministre a annoncé que l’environnement sera bientôt doté de son propre code. Les travaux pour ce nouveau code seront lancés dans les prochains jours. Le projet final sera transmis au gouvernement durant l’année 2013. Le ministère travaille actuellement à la mise en place de toute une structure juridique complète pour l’environnement, et ce à travers notamment la formation des cadres et des experts et le renforcement du partenariat avec des pays autres que traditionnels, à savoir la Turquie, la Chine, la Corée et le Brésil.

La décentralisation est aussi l’une des mesures annoncées par Mamya El Banna. Six nouvelles administrations relevant du ministère de l’Environnement seront créées en 2013, portant leur nombre à 12. L’objectif est d’atteindre une administration pour deux gouvernorats contre une seule direction pour quatre gouvernorats, auparavant. Il s’agit de relever les défis de la décentralisation et de renforcer la coopération entre les différentes directions notamment dans les régions.

Selon Mamya El Banna, le ministère de l’Environnement est en train de finaliser de nombreux projets dans le secteur de l’environnement, tels que le projet pour la gestion durable du sol à Siliana particulièrement en ce qui concerne la biodiversité biologique à Jebal Essarj, qui est financé par le Fonds mondial pour l’environnement à hauteur de 550 milliers de dollars (coût total du projet 1,3 million de dinars).

La ministre a signalé, en outre, que d’autres dons ont été accordés à la Tunisie par le Fonds mondial pour l’environnement. L’objectif est de financer des projets concernant la gestion des ressources naturelles du pays dans les gouvernorats de Jendouba, Médenine et Kasserine (deuxième phase). Ce projet a nécessité 1826 mille de dinars. Il s’agit aussi de financer un projet pour la protection des richesses environnementales et marines dans le golfe de Gabès, avec une valeur estimée à environ 205 000 dinars.

Les réseaux d’assainissement ont nécessité 10,5 millions de dinars pour être aménagés. Ce travail sera étendu à tout le territoire du pays avec une valeur atteignant les 31,5 millions de dinars.

Dans l’objectif d’activer le partenariat avec la société civile en général et les associations actives dans le domaine de l’environnement, en particulier, un comité a été créé au sein du ministère de l’Environnement. Ce comité se chargera de soutenir les associations environnementales, suggérer les primes et les aides financières ainsi que les subventions logistiques, et ce en se basant sur un ensemble de critères fixés d’avance par le ministère de tutelle. Les critères sont fondés sur un ensemble de normes et d’objectifs tels que le champ d’intervention du comité, le programme d’activité à accomplir et l’étude des rapports littéraires et financiers pour les années précédentes avec une priorité donnée aux associations nouvellement formées ainsi que des associations actives dans les régions internes.

D’ailleurs, malgré les fonds limités alloués pour les associations environnementales qui n’ont pas dépassé les 182 400 dinars, 69 associations ont été prises en charge dont 41 associations actives dans les différents gouvernorats du pays et 38 nouvellement créées. Les montants d’aide financière ont varié entre 1500 à 6000MD.

Selon l’agence nationale pour la protection de l’Environnement, le nombre des études sur les effets de l’environnement parvenues à la direction dévaluation des études ont atteint les 368 études jusqu’au 10 juillet 2012, dont 247 nécessiteront 21 jours (pour chaque projet) et 108 études solliciteront 3 mois pour chacune d’entre elles. 110 études ont concerné la gestion des déchets.

Kh.T

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