Le mouvement Ennahdha a mis en place une cellule de veille et de suivi des événements en Egypte, pour déceler tous les indices qui fournissent une adéquate lecture de la situation et ses possibles impacts sur la Tunisie.
Selon le journal Essour, les instances dirigeantes d’Ennahdha sont très soucieuses de diagnostiquer les raisons objectives de la désapprobation et des sentiments de frustration à l’égard du président destitué, Mohamed Morsi , et de décrypter les dessous de l’intervention de l’armée égyptienne de manière directe dans les luttes politiques dans le pays.
La direction d’Ennahdha concentre ses démarches autour de deus axes : revoir les alliances politiques nouées à ce jour, et réduire la capacité de Nidaa Tounès à élargir ses alliances. Deux démarches qui dictent aux dirigeants d’Ennahdha, selon les observateurs, à auditer le rendement du gouvernement actuel, et le remanier en prévision des élections qui, estime-t-on, n’auront pas lieu avant octobre 2014.
Le chef du gouvernement, Ali Laarayedh, serait contre tour projet de remaniement du gouvernement de crainte que pareille perspective perturbe le travail des membres de son cabinet.
