« L’appel du Fonds monétaire international à une dépréciation du dinar tunisien entre 10 et 20% est erroné », a affirmé le conseiller économique du chef du gouvernement Fayçal Derbal, au motif que « cette dépréciation entraînera la détérioration de 7 indicateurs économiques, en l’occurrence le déficit commercial, le taux d’inflation, la dette extérieure, le service de la dette, le déficit budgétaire, le pouvoir d’achat et l’endettement ».
Intervenant mercredi sur les ondes d’Express fm, il a estimé que semblable décision ne contribuera pas à la maîtrise de l’importation dès lors que 70% des importations sont composées d’énergie d’équipements et de produits alimentaires, niant, par ailleurs, l’existence de diktats du FMI, évoquant plutôt des « conseils et des recommandations ».
Derbal a estimé que la réduction de l’endettement est la bonne solution, pour soutenir le tourisme en tant que facteur principal de la reprise économique.
Et si on fait le calcul de ce que nous avons gagné en taux d’intérêt et de ce que nous avons perdu avec la FMI. Celui qui se soumet aux crédits s’oblige à être un parfait esclave financier.
Ni les gouvernements, ni le peuple et l’UGTT n’ont compris les vrais dangers de l’arrêt des moyens de la production des richesses en biens et services pour notre avenir commun.
La lutte basique pour le pouvoir à travers les partis politiques et les associations civiles censées coopérer pour le développement intégral et durable a causé de sérieux préjudices aux bons et aux mauvais.