L’année 2012 sera plus difficile et les possibilités d’expansion des dépenses seront beaucoup plus réduites qu’en 2011, a averti Mustapha Kamel Nabli, Gouverneur de la BCT, dans une interview à Africanmanager, ajoutant que le recours à l’endettement n’est plus un choix. Et ce sera au prochain gouvernement de décider, soit serrer la ceinture et réduire le rythme d’augmentation des dépenses, soit accepter un endettement beaucoup plus élevé, a-t-il précisé.
Il n’a pas exclu, au demeurant, l’adoption d’un budget d’austérité du fait qu’il n’y aura plus de marges suffisantes pour augmenter les dépenses, pour lancer de nouveaux projets, pour affronter le chômage. « La possibilité existera, mais dans des proportions limitées », a-t-il dit ajoutant, s’agissant de l’éventualité d’une sortie sur les marchés extérieurs pour s’endetter, que c’est au nouveau gouvernement à venir de prendre la décision au vu des options qui seront disponibles.