La Banque de l’Habitat, comme on l’avait déjà annoncé, avait été soumise à une vérification fiscale approfondie couvrant la période 2006 à 2009. Cette vérification a abouti à un redressement provisoire pour un montant de 54 004 mille dinars. La BH n’a cependant pas accepté la totalité du redressement et a adressé une lettre à la Direction Générale des impôts précisant les redressements non acceptés par la Banque. Elle n’a cependant, jusqu’à son dernier bilan semestriel pour l’exercice 2011, constitué aucune provision pour couvrir ce risque. Les Commissaires aux Comptes (CC) de la banque n’ont pas estimé, de leur côté, que ce manque de provisionnement pourrait avoir une quelconque incidence sur les états financiers de la banque pour 2011.
Plus «dans le vent de la Révolution», ils (les CC) n’oublient pas pourtant de rappeler les 220,9 MDT de crédits accordés aux sociétés appartenant à des membres et proches de la famille de l’ancien président, couverts par seulement 37,5 MDT de provisions dont 88,4 MDT seulement ont été classés au 30 juin 2011. Pour ceux-là, «nous estimons que ces évènements pourraient avoir une incidence éventuelle sur la situation de la banque et sur la qualité de ses actifs», disent les 2 CC.
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