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Tunisie : Le coup de gueule des patrons de presse contre l’INRIC et qui menacent désobéissance civile.

Dans une première syndicale du genre, une réunion a groupé, samedi 17 septembre 2011, les patrons de presse des deux syndicats de presse en place (Association des directeurs de journaux conduite par Moncef Ben Mrad et le Syndicat de la presse conduit par Amel Mzabi) ont tenu réunion commune. Objet : protester avec véhémence contre le projet de constitution d’un haut comité pour la communication audiovisuelle, un projet de texte de la préparation duquel les patrons de presse ont été complètement éloignés et exclus. 
Les présents à cette réunion, médias écrits, audiovisuels et Internet, se sont déclarés tout aussi concernés par la liberté de la presse et la restructuration de cette activité que les journalistes, sinon plus, car il n’est point de presse sans organes de presse. Ils se sont également élevés contre l’hégémonie de l’INRIC qui se donne déjà, dans ce projet de texte pour la création d’un conseil supérieur de l’audiovisuel,  l’apparence, les prérogatives et surtout la rémunération d’un secrétariat d’Etat à l’information. Des prérogatives qui vont jusqu’à l’ingérence dans les lignes éditoriales, la violation des lieux de travail et la confiscation des outils de travail, grâce à des textes répressifs et rappellent des textes d’un autre temps et les dépassent parfois.
Les patrons de presse des deux syndicats demandent, avec insistance, au Premier ministre et au chef de l’Etat du gouvernement transitoire, de sursoir de manière urgente à la publication et à l’étude de ces textes, au péril de leur ferme engagement à ne pas les appliquer. Ils condamnent aussi le caractère, nettement plus liberticide que l’ancienne législation, de ce projet de décret-loi, comme celui de la presse en général. Ils revendiquent leur droit à être partie prenante, à part entière, dans toute discussion et toute révision de la législation sur un domaine qui les concernent eux en premier lieu, en tant qu’institutions de presse, avant toute autre personne et à plus forte raison des personnes  et des institutions (L’INRIC) qu’ils remettent aussi en cause. Une affaire à suivre !
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