Les ministres des Affaires étrangères du G8 se réunissent, ce mardi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, pour mettre en place un cadre pour l’aide économique et politique afin d’aider les gouvernements arabes à négocier la transition vers la démocratie.
Le Partenariat de Deauville partenariat, qui comprend également l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ainsi que des organisations internationales telles que le Fonds monétaire international, a jusqu’ici promis environ 80 milliards de dollars de financement pour la Tunisie, l’Egypte, le Maroc et la Jordanie au cours des deux prochaines années.
L’initiative de Deauville a été lancée sous la présidence française du G8 à l’effet d’aider les pays du « Printemps arabe » à soutenir les réformes démocratiques en liant les crédits pour l’aide et le développement aux réformes politiques et économiques.
« La France voit le printemps arabe comme de bon augure, a déclaré le ministre français des A.E., Alain Juppé, qui présidera la réunion à New York.
« Il offre un immense espoir pour la démocratie, l’Etat de droit, la stabilité, la paix et un avenir meilleur, mais il recèle aussi des risques. … Si la réforme est trop longue à venir, il y aura alors la menace de l’extrémisme. »
Juppé dit que la réunion mettra en place officiellement le programme d’aide avant la prochaine réunion au Koweït, en novembre.
«Le partenariat s’articule autour de deux axes – économique et politique – et a vocation à promouvoir la gouvernance, la lutte contre le chômage des jeunes et pour la participation des femmes», a-t-il dit.
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