Le quotidien tunisien en langue arabe rapporte qu’un groupe d’avocats a porté plainte contre un groupe de personnes qui avaient organisé des sit-in, pour avoir empêché les autres de travailler, d’avoir dérangé la tranquillité des autres. Une première plainte, déjà suivie par le juge d’instruction, a été portée contre ceux qui avaient organisé un sit-in au centre technique de maintenance du métro-léger de Tunis et ceux qui les y ont aidés. La seconde plainte a été déposée par les mêmes trois avocats, contre ceux qui, parmi les propriétaires de voitures étrangères, avaient procédé à la fermeture du point frontalier de Ras-Jdir au Sud tunisien. Les avocats tunisiens font enfin œuvre d’utilité publique. Mais au train où vont les grèves illégales et les sit-in, la justice va avoir du pain sur la planche.
