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Tunisie : Les hommes d’affaires internationaux attendus en masse au 6ème colloque arabe des PME

Le 6ème forum arabe des petites et moyennes industries sera organisé, les 24, 25 et 26 avril 2012.Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat d’affaires sur la base des offres de coopération. Il est organisé par l’API et l’organisation arabe de développement industriel et de la métallurgie et la banque islamique de développement.

D’après Férid Tounsi , directeur général de l’APII, environ 200 hommes d’affaires arabes opérant dans différents domaines sont attendus à ce forum . « Cette manifestation sera marquée par la présence de plus de 200 hommes d’affaires, à savoir 39 Algériens, 23 Egyptiens, 7 Qataris, 7 Saoudiens…en plus de la participation de 150 hommes d’affaires tunisiens. « La Tunisie a besoin de développer la coopération avec la communauté internationale, qui est appelée à considérer la Révolution Tunisienne comme un Bien Public Mondial et ce, afin d’éviter la phase de décroissance initiale que son économie et sa société ne peuvent pas se permettre. En effet, ce forum permettra aux jeunes entrepreneurs tunisiens de mieux connaître les mécanismes mis en place dans le domaine de la création de projets et d’entreprises, ainsi que d’établir des contacts avec des investisseurs et des promoteurs étrangers.

Le responsable, a par ailleurs, affirmé sa confiance dans les capacités des entreprises tunisiennes à reprendre pleinement leurs activités et à contribuer au double objectif de création d’emplois et de déploiement dans les régions. Les facteurs positifs demeurent présents : un potentiel de croissance réel, un capital humain de qualité et un environnement réglementaire, règlementaire et fiscal favorable sans compter une classe moyenne dynamique et imaginative.

Le principal défi sera celui de l’efficience et de la gestion transparente qui libèrera le potentiel de création d’emplois et de richesses qui forment l’essence de l’entreprise. La machine économique est toujours en marche. Et les perspectives de développement existent encore. La production est dans la bonne direction. Les promoteurs étrangers se sentent plus libres pour investir en Tunisie, a précisé le directeur général de l’APII.

« Le promoteur étranger met l’accent, avant tout, sur les atouts et les perspectives qu’offre un pays. Le contexte économique est si favorable. La Tunisie continue d’attirer les investisseurs. Donc, nous avons besoin d’intensifier les contacts directs avec les investisseurs tunisiens et étrangers, auxquels ils doivent s’adresser et non pas attendre qu’ils viennent vers eux. Il s’agit de motiver les investisseurs en mettant à leur disposition toutes les données et aides nécessaires à même de leur permettre d’implanter leurs projets dans les régions », a expliqué le responsable.

Il convient de signaler que l’expérience a montré que, partout dans le monde, les PME pouvaient non seulement traverser la crise, mais également survivre à ses soubresauts et que leur réactivité et leur réussite trouvent leur source dans leur capacité d’innovation et de renflouement par les capitaux.

Certes, les entreprises tunisiennes, qui ont connu depuis plus de deux décennies plusieurs programmes de mise à niveau et de modernisation avec l’appui de l’Union européenne, sont aujourd’hui prêtes à amorcer la diversification de leurs marchés et aussi de leurs partenaires. Elles sont en mesure également de tisser des liens commerciaux et industriels forts et pourquoi pas en termes de recherche et d’innovation avec leurs homologues arabes.

La Tunisie industrielle d’aujourd’hui, c’est 17.000 entreprises employant plus de 700.000 personnes. L’ambition est à la mesure des préoccupations du moment avec un très fort taux de chômage parmi les diplômés de l’enseignement supérieur.

La coopération avec les pays frères et amis au niveau de la dynamisation du partenariat industriel, hautement créatif d’emplois, gagnerait, pour son efficacité, à être jumelée à des projets au niveau de l’infrastructure, ce qui aiderait à désenclaver les régions intérieures du pays où toute velléité d’investissement est handicapée par la vétusté des routes, l’absence de terrains ou de locaux industriels viables ou de télécommunications…

Nadia Ben Tamansourt

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