Le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Jamel Moslem a dit craindre un recul des libertés et des droits humains en Tunisie estimant que le retard pris dans l’installation des instances constitutionnelles particulièrement de la Cour constitutionnelle, risque d’entraver le processus de transition démocratique.
Intervenant à Tunis lors d’une conférence organisée à l’occasion du 40e anniversaire de la Ligue, il a fait remarquer que les tiraillements politiques qui prévalent en Tunisie ont un impact négatif sur l’indépendance des instances.
De son côté, le président de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), Abdelbasset Ben Hassan a souligné la nécessité de préserver les libertés en Tunisie, notant que l’instauration d’un système global des droits de l’Homme en Tunisie est tributaire de l’installation de toutes les instances constitutionnelles.
» Le parachèvement de la mise en place des instances démocratiques qui assument pleinement leur rôle de régulation est le meilleur moyen de protéger l’Etat contre toute forme de dictature », a-t-il lancé.