Dans un article à l’adresse du président de la République, Béji Caïd Essebsi, l’écrivain libyen Abdelrazzak Al-Dahesh a affirmé que l’argent de la Banque étrangère arabe libyenne qu’il a estimé à 200 millions de dollars, gelé par la Tunisie est utilisé illégalement pour stimuler l’économie tunisienne.
Cité par « Libyan Express », il a accusé un « escroc tunisien » qu’il n’a pas nommé d’avoir fourni des documents à la justice libyenne prouvant que l’argent lui revient, mais le procureur général libyen demande que l’homme incriminé soit « poursuivi pur fraude ».
L’écrivain libyen évoque les menées de ce celui qu’il qualifie d’ « escroc tunisien » se référant à un accord relatif aux carburants conclu en 2011, dont la totalité de l’argent a été récupéré auprès de la Libye.
Il a ajouté que malgré le fait que seule la justice soit compétente pour connaître de l’affaire, le Tunisien a ouvert les dossiers de l’affaire en en saisissant les tribunaux tunisiens.
» Ce qui est choquant, c’est que les tribunaux tunisiens ont donné droit à l’escroc tunisien et lui ont accordé 20 millions de dollars sur l’argent libyen, au lieu de 100 millions$, en dépit du fait que les tribunaux libyens sont les seuls à statuer dans cette affaire », affirme Al-Dahesh.
