C’est connu et c’est même une obligation, l’enregistrement universitaire se fait par le biais du e-Dinar, une invention de La Poste de Tunisie dont on disait tout le bien. Depuis, ce Dinar électronique avait même fait des petits (d’autres sous-produits), et il était devenu, «smart» ou intelligent. Ce n’est apparemment plus le cas.
Un lecteur nous fait, à cet égard, part de cette mésaventure. Ayant acquis une carte e-Dinar pour son étudiante de fille, il la transforme en véritable compte sur lequel il lui vire, mensuellement, son argent de poche pour essayer de lui apprendre la bonne gestion de l’argent et l’initier à la monnaie électronique. Mal lui en a pourtant pris. La carte venant à expiration, il s’en alla demander conseil à la poste du coin. On l’assure alors qu’il suffirait d’aller sur le site de La Poste pour renouveler la validité de la carte. Ce qu’il fit. Impossible pourtant d’accéder au compte.
Le DAB lui refuse tout accès et l’employée de la poste refuse de laisser retirer l’argent. Il contacte alors le service monétique de La Poste. Et quelle ne fut sa surprise, lorsqu’on lui répond qu’il doit se faire un virement, électronique, à une poste de son choix et retirer le reliquat en plusieurs fois, puisqu’il ne lui était permis de retirer chaque fois que 200 DT et chaque fois après 48 heures du virement. Après tout cela, il lui était demandé d’ouvrir un nouveau compte, d’y reverser l’argent pour pouvoir chaque fois utiliser sa carte dans le DAB de La Poste. Cela fera certainement la joie des chiffres de La Poste en comptes postaux et en cartes e-Dinar utilisées. Il décide alors d’aller voir ailleurs, chez le secteur bancaire. La Poste est encore loin de pouvoir devenir une poste bancaire !
