L’état d’urgence sera-t-il maintenu ou, au contraire, abandonné, après le 30 mars ? C’est la question qui se pose à quelques jours de la fin de la période de prolongation au 30 mars 2012,de l’état d’urgence, aux termes d’un décret pris par le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, le 31 décembre 2011.
Cependant et entre temps, la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, a transféré cette prérogative relative à l’état d’urgence à l’Assemblée constituante, laquelle, et jusqu’à présent, ne semble pas avoir effleuré le sujet. Le silence des Constituants peut-il être interprété comme une annulation implicite de l’état d’urgence ?