Les Etats-Unis ont mis en garde contre les « risques mondiaux » d’une invasion russe de l’Ukraine et assuré avoir proposé une « voie diplomatique sérieuse » pour éviter une nouvelle guerre, après avoir rejeté l’une des principales demandes de Moscou en refusant de fermer la porte de l’Otan à Kiev.
Pékin a pour sa part apporté jeudi son soutien à Moscou, alors que l’heure de vérité approche, menaces, bruits de bottes, mais aussi lueurs d’espoir alternant à un rythme effréné.
Mercredi, Washington a dit s’attendre à une possible attaque des forces russes d’ici « mi-février », tandis qu’à Paris, une réunion des émissaires russe et ukrainien sur le conflit en cours dans l’est de l’Ukraine a abouti à un rare engagement commun à préserver le cessez-le-feu.
« Tout indique » que le président russe Vladimir Poutine « va faire usage de la force militaire à un moment donné, peut-être entre maintenant et mi-février », a lancé la vice-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman.
Elle a souligné que l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin le 4 février pourrait influer « sur son calendrier », pour éviter d’offenser le président Xi Jinping au cours de cet événement majeur pour la Chine.