La tension était vive vendredi à Al Qods avant les funérailles du jeune Palestinien Mohammed Abou Khoudaïr, tué dans la nuit de mardi à mercredi en représailles à l’assassinat de trois étudiants israéliens enlevés le 12 juin en Cisjordanie, selon Reuters.
Dans la bande de Gaza, les tirs de roquettes en direction du territoire israélien ont baissé d’intensité. Trois projectiles ont été tirés vendredi sur le sud d’Israël. L’un a été intercepté par le système de défense « Dôme de fer », les deux autres se sont écrasés sans faire de victimes.
L’aviation israélienne, contrairement aux jours précédents, n’a pas mené de frappes à Gaza à la suite de ces tirs.
Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis sept ans, a annoncé être en contact avec des médiateurs égyptiens pour tenter de calmer la situation.
« Le Hamas souligne qu’il ne cherche pas la confrontation et que la force d’occupation (Israël) est responsable de l’escalade actuelle contre notre peuple, qui doit cesser », a dit le porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri.
A Al Qods, des renforts de police ont été déployés pour éviter des débordements en marge des obsèques, dans l’après-midi, du Palestinien de 16 ans enlevé et tué par des inconnus en milieu de semaine.
En ce jour de grande prière, les hommes de moins de 50 ans ont été empêchés par les forces de sécurité de se rendre à la mosquée Al Aqsa.
Le corps carbonisé d’Abou Khoudaïr a été retrouvé mercredi matin dans une forêt proche de Jérusalem. L’adolescent avait été enlevé la nuit précédente, quelques heures après les funérailles des trois jeunes Israéliens.
Pour la famille d’Abou Khoudaïr et de nombreux Palestiniens, il a été victime d’une « vendetta » de la part d’extrémistes juifs.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé « un meurtre répugnant ».
