Placés en garde à vue par le Parquet du Pôle judiciaire économique et financier, l’ancien ministre de l’Agriculture, Samir Taïeb, et sept responsables au même département doivent répondre de plusieurs chefs d’accusation
Selon le bureau de communication du Tribunal de première instance de Tunis, il s’agit en fait de soupçons d’infractions commises, en violation des dispositions législatives et réglementaires, garantissant la liberté de participation et l’égalité des chances dans les marchés publics, blanchiment d’argent sur la base d’un appel d’offres relatif à des équipements informatiques au profit du ministère de l’Agriculture, d’une valeur supérieure à 800 mille dinars.
Les suspects gardés à vue sont un conseiller au cabinet, chargé de la gouvernance, deux directeurs du ministère, le président de la Commission des appels d’offres et deux membres de ladite commission, en plus d’un mandataire d’une entreprise bénéficiaire.
La première brigade centrale de la Garde nationale de l’Aouina a été chargée de poursuivre les investigations dans cette affaire.