AccueilMondeLes aliments anti-cholestérol seraient inefficaces

Les aliments anti-cholestérol seraient inefficaces

Selon l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), saisie par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, les bénéfices des phytostérols et des phytostanols sur la baisse du taux de cholestérol, composés naturels à base de plantes, ne sont pas démontrés sur la prévention des maladies cardiovasculaires.

Si les phytostérols contribuent à une réduction moyenne d’environ 10 % du taux de cholestérol total et de la teneur en LDL-cholestérol (connu sous le nom de « mauvais » cholestérol), l’effet peut être très variable selon les individus, relève l’Anses, qui précise que chez près d’un tiers des consommateurs, ces aliments n’induisent aucune baisse du mauvaise cholestérol (voir : Sulfureux compléments alimentaires).

L’agence souligne également que le LDL-cholestérol sanguin n’est qu’un des facteurs de risques des maladies cardiovasculaires qui sont « multifactorielles, Diminuer un seul d’entre eux risque n’écarte pas la maladie.

Pourtant, les emballages des alimentaires réputés « anti-cholestérol » ne portent aucune réserve quant à cette absence d’effet. « C’est donc près d’un consommateur sur trois qui est trompé sur l’action réelle des produits ! » s’indigne l’UFC-Que Choisir, qui déconseille l’achat de ces produits en attendant une réévaluation globale des bénéfices et des risques éventuels par les autorités nationales et européennes.

Alors que les Français ingurgitent chaque année plus de 7 000 tonnes de ces produits, il est inadmissible que subsistent des doutes sur l’innocuité des marchandises vendues au rayon frais au milieu d’anodins laits, yaourts ou margarines. L’UFC-Que choisir a demandé aux autorités nationales et européennes de réexaminer l’autorisation de leur commercialisation.

Dans cette attente, l’association de consommateurs et l’Anses déconseillent la consommation de ces produits, notamment aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants, et rappellent aux consommateurs concernés par le risque cardiovasculaire la nécessité de consulter un professionnel de santé, plutôt que de s’en remettre à l’industrie agro-alimentaire.

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