Le gouvernement américain a annoncé qu’il a proposé une « entente sur le plaidoyer » pouvant valoir sa libération à un Tunisien, Ahmed Abassi, accusé de complot en vue de constituer une cellule terroriste aux États-Unis et pour avoir radicalisé un Canadien accusé de complot pour déraillement de train.
L’assistant à l’US Attorney, Michael Ferrara a fait état, mardi, de l’offre devant un tribunal fédéral à New York, lors d’une audience préalable au procès intenté contre Ahmed Abassi. Les charges seraient requalifiées en fausses déclarations et détention de document d’identité à des fins frauduleuses.
Abassi a plaidé non coupable.
Les lignes directrices fédérales sur la détermination de la peine appellent à une peine pouvant aller jusqu’à six mois si le gouvernement refuse d’invoquer la prolifération du terrorisme lors de la détermination de la peine. Si c’était le cas, le maximum de la peine serait de six ans de prison.