Un communiqué de la Banque centrale de Tunisie, apporte des précisions destinées à « éviter toute interprétation », suite aux déclarations de son gouverneur, Chedly Ayari sur l’éventualité de la privatisation des banques publiques.
L’institut d’émission rappelle que Chedly Ayari a déclaré que « les banques publiques font face à quelques difficultés, et c’est pourquoi la décision a té prise de les soumettre à un audit global. Cette opération devrait aboutir, avant fin 2013, à une représentation claire de nature à gérer cette problématique, à travers les hypothèses suivantes : rectification de leur situation en les maintenant en l’état ou leur fusion dans le cadre d’un pôle bancaire public ou la privatisation d’une partie de ces établissement dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé ».
Au demeurant, la BCT a affirmé que toutes ces hypothèses ont été abordées sans que l’accent ait été mis sur celle de sa privatisation, ajoutant que les banques publiques occupent une place axiale dans le financement de l’économie et la mobilisation de l’épargne. Aussi la détermination du sort de ces banques est-il du ressort de l4etat en tant qu’actionnaire de référence.
La banque centrale estime que les difficultés financière auxquelles font face quelques banques publiques ne sont assez graves pour menacer sa pérennité.
Enfin, la BCT rappelle que l’opération d’audit à laquelle seront soumises les banques publiques a été décidée par l’Etat, fin 2012, et non par la banque centrale. Il s’agit de diagnostiquer leurs carences et de mettre en place des programmes rectificatifs en vue de leur restructuration sur des bases solides et saines.
