Suite aux nouvelles augmentations des tarifs appliquées à la consommation de l’électricité et de gaz, le Conseil Sectoriel de l’Industrie à Ben Arous a décidé de ne plus payer les factures de la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG), affirme un communiqué de l’Union Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (URICA) à Ben Arous.
Qualifiant les nouveaux tarifs d’exorbitants et aléatoires, le président de l’URICA à Ben Arous, Imed Elbehi, a appelé la STEG à revoir ces tarifs y compris les taxes permanents qui ont déjà atteint 40%, et à recourir aux tarifs en vigueur depuis janvier 2018.
La hausse des tarifs appliqués à la consommation est « intentionnelle et non étudiée » tant qu’elle n’a pas été issue de concertations avec des professionnels et sans évaluation de son impact sur le coût de la production, a-t-il ajouté, soulignant que la STEG sera responsable des dégâts dans le cas où elle va couper l’électricité aux entreprises boycottant les factures.