Le courant sadriste, du nom du leader chiite Moqtada al-Sadr, a revendiqué la première place pour ses représentants au Parlement irakien, au lendemain de législatives anticipées marquées par une forte abstention. Des résultats préliminaires allant dans ce sens ont été communiqués en soirée. Ils peuvent encore évoluer.
De fait, la victoire du nationaliste Moqtada al-Sadr était attendue. Elle est aujourd’hui écrasante, rapporte le correspondante de RFI à Bagdad.
Pour l’heure, à la vue de ces premiers résultats, l’influent religieux chiite ne semble plus avoir de concurrent, alors qu’il était au coude-à-coude avec d’autres blocs en 2018.
« Le peuple doit célébrer cette victoire du plus gros bloc (…) sans causer de désagréments », s’est félicité dans une allocution télévisée Sadr.
En soirée, place Tahrir dans le centre de Bagdad, des sadristes se sont rassemblés munis de drapeaux nationaux, de fanions de leur mouvement et de portraits du chef.