L’espace du Centre de compétence en industrie intelligente dans le domaine du textile au gouvernorat de Monastir vient de s’enrichir du nouveau siège de YKK Tunisia, l’entreprise japonaise, leader sur le marché de systèmes « d’attache », également présente dans les produits architecturaux.
YKK est synonyme d’innovation et technologie et a pignon sur rue dans de nombreux produits mode et accessoires, à l’instar de fermetures à glissière, boutons et autres pièces plastiques. La création de cette unité s’inscrit donc dans le cadre de la promotion des investissements dans le secteur du textile technique et de la réalisation d’une plus grande intégration dans l’économie numérique et l’industrie intelligente, qui est l’un des mécanismes les plus importants qui permettront de développer davantage la productivité des entreprises industrielles, d’accroître leur compétitivité et de conquérir de nouveaux marchés.
Les relations économiques tuniso-japonaises sont l’une des priorités du ministère de l’industrie
A l’occasion du lancement de l’unité, mercredi, la cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Ahlam Béji, a indiqué que la coopération économique entre la Tunisie et le Japon est l’une des priorités du ministère de l’Industrie, soulignant que les événements de cet espace s’inscrivent dans le cadre de sa stratégie visant à développer davantage le tissu industriel national à l’horizon 2035 pour aider les entreprises à accéder davantage à l’économie numérique et à l’industrie intelligente.
En outre, le secteur du textile et de l’habillement est l’un des secteurs industriels les plus importants en Tunisie, car il englobe environ 1415 entreprises qui procurent environ 151 mille emplois.
Ce secteur vital joue un rôle important dans la réalisation des équilibres économiques et sociaux, l’ajustement de la balance commerciale, le développement des exportations, l’attraction des investissements et la création d’emplois.
Par ailleurs, les services du ministère ont contribué à l’avancement du secteur du textile et de l’habillement au sein du tissu industriel national à travers le développement d’un certain nombre de politiques stratégiques, dont la plus importante est la conclusion de la charte sectorielle de partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour pousser le secteur du textile et de l’habillement pour la période 2022-2026.
Le secteur du textile maintient sa position sur les marchés mondiaux
Au cours de l’année 2022, le secteur a pu maintenir sa position sur les marchés mondiaux, suivre le rythme des développements rapides et amortir les fluctuations économiques mondiales, ce qui est évident à travers un certain nombre d’indicateurs positifs, dont le plus important est la contribution distinguée à l’augmentation des exportations, atteignant 9156 millions de dinars, équivalent à 2806 millions d’euros, et réalisant une évolution de 20% en dinars et 21% en euros par rapport à 2021, enregistrant un taux de couverture équivalent à 119%, en plus du fait que les exportations du secteur représentent 18% des exportations totales des industries de laboratoire.
Il est à noter que les exportations du secteur vers la France, l’Allemagne et l’Italie représentent 60% des ventes textiles totales à destination de l’Union européenne, et les indicateurs du secteur ont continué de s’améliorer au cours des huit premiers mois de 2023, les exportations ayant connu une croissance de 10,1% en dinars (6480,6 millions de dinars) et de 6,9% en euros (1934,6 millions d’euros) par rapport à la même période en 2022, enregistrant un taux de couverture équivalent à 135%.
La Tunisie est le seul fournisseur de l’Union européenne parmi les dix premiers , qui a enregistré une croissance de ses exportations vers cet espace au cours du premier semestre de cette année.
Les départements du ministère s’efforcent de promouvoir davantage le secteur en augmentant le taux de production et en poussant les exportations vers de nouveaux marchés à la lumière des changements technologiques et de l’industrie intelligente 4.0, qui dépend principalement de l’industrie propre, de la réduction des émissions de carbone et de la maîtrise de la consommation d’énergie.
Vaste , bêtise,ce commentaire s’y cette société créée une unité de fabrication,il est a noter, quelle est présente depuis plus de 10 ans dans le pays.
Donc le commentaire, correspond à rien ,sauf mettre une plaque.
Il faut admettre,qu’une fabrication en Tunisie, détruit les emplois en Europe de leurs unités de fabrication,a leurs seul profil,pas de la Tunisie
Chut!! Ne le dites pas . l’IA est un danger pour l’humanité selon certaines autorités du pays. Complot!