Etrange course vers la Maison Blanche. A en croire un sondage Reuters/Ipsos publié hier vendredi 21 octobre 2016, le républicain Donald Trump a réduit son retard sur Hillary Clinton, alors que le magnat de l’immobilier collectionne les déboires, les casseroles, les scandales et qu’on croyait que les carottes étaient cuites pour lui à moins de trois semaines de l’élection présidentielle américaine – fixée au 8 novembre 2016!
Il semble que ses électeurs n’ont pas été refroidis ni par les nombreuses accusations d’agression sexuelles, ni par la polémique provoquée par son refus de reconnaitre par avance le résultat de l’élection. Trump est loin d’être au tapis. Certes Hillary Clinton est toujours devant pour les intentions de vote, avec 44% au plan national, mais l’homme d’affaires résiste très bien, contre toute attente, avec 40%, selon cette étude qui a été réalisée du 14 au 20 octobre 2016. Trump a même grignoté 3 points, alors que Mme Clinton est scotchée à son chiffre dans la dernière enquête, manifestement incapable de passer à la vitesse supérieure dans sa campagne, en profitant des nombreuses sorties de route de son adversaire.
Si on fait entrer dans la danse les deux autres candidats en lice, l’écart entre le Républicain et la Démocrate reste le même : 43% pour Mme Clinton, 39% pour Trump, le libertarien Gary Johnson est crédité de 6% et l’écologiste Jill Stein de 2%.
Le plus cocasse dans cette affaire c’est que le dossier des agressions sexuelles présumées a été greffé dans les questions. Il est apparu de manière surprenante que 63% des Américains, dont 34% de potentiels électeurs républicains, souscrivent à la phrase « Je crois que Donald Trump a commis des agressions sexuelles dans le passé », mais les fidèles du milliardaire sont d’avis que quelle que soit son attitude avec les femmes, ça passe après ce qu’il pourrait apporter au pays une fois sur le fauteuil présidentiel. Décidément les Américains sont très particuliers !
