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Tunis-Banque mondiale : Un nouveau programme d’aide de 500 millions $ pour « amortir les chocs économiques »

La Banque mondiale (BM) a accordé un nouveau programme d’aide à la Tunisie de 500 millions de dollars (environ 985,6 millions de dinars) pour faire face aux répercussions économiques des attentats terroristes et soutenir les avancées des réformes, selon un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

Ce programme est le troisième et le dernier «d’une série conçue pour accompagner les évolutions liées à la révolution de 2011 et poser les jalons d’une croissance solidaire» et favoriser la création d’emplois à moyen terme, d’après le communiqué publié, jeudi soir, à partir de Washington.

Le troisième prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi vise à consolider les réformes engagées lors des précédentes opérations, notamment la promotion de la responsabilité publique et la création d’un environnement économique plus compétitif.

«Il soutient la poursuite d’actions pour harmoniser les règles du jeu économique, restructurer le secteur financier et accroître la transparence des politiques et la gestion des finances publiques», lit-on encore dans le communiqué.

«Nous avons accéléré notre programme d’aide à la Tunisie pour affronter les répercussions économiques des attentats au musée du Bardo et à Sousse et, parallèlement, mener à bien la tâche importante de sauvegarde des résultats de la transition politique », a affirmé la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb Marie Françoise Marie-Nelly.

« Il faut pour cela enraciner la voix et la participation citoyennes dans le processus d’élaboration des politiques et favoriser l’essor d’un secteur privé dynamique capable d’offrir des débouchés à tous les Tunisiens, surtout les jeunes, afin qu’ils puissent exprimer tout leur potentiel», a-t-on rapporté dans le communiqué.

L’opération soutient des mesures de restructuration des banques publiques et d’allégement des procédures administratives, deux des principaux freins à la croissance, selon la banque.

La simplification de la réglementation passe par la rationalisation du processus d’immatriculation des start-up et d’attribution des marchés publics. Les réformes visant à rendre l’accès au haut débit et aux services Internet à la fois plus efficace et moins coûteux ouvrent la voix à la transformation du secteur des télécommunications, qui pourrait devenir l’un des moteurs de la croissance et de la création d’emplois.

L’ensemble du programme de réformes est coordonné en Tunisie par le ministère du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, en étroite concertation avec le cabinet du Premier ministre, et mis en œuvre par le ministère des Finances, la Banque centrale de Tunisie (BCT) et d’autres ministères et  agences compétents.

« A mesure que la Tunisie progresse dans la transition politique, il faut accélérer le rythme des réformes économiques pour garantir la stabilité et la poursuite des avancées », a souligné de son côté, Eileen Murray, représentante résidente de la Banque mondiale en Tunisie.

«Cette opération a été élaborée en collaboration avec la Banque africaine de développement, l’Union européenne et le Fonds monétaire international », a-t-elle encore précisé.

Le Groupe de la Banque mondiale prépare sa nouvelle stratégie d’aide à la Tunisie pour les cinq prochaines années — un processus qui entraînera des consultations approfondies avec l’ensemble de la société tunisienne. Outre cette série de prêts à l’appui des politiques de développement, le portefeuille du Groupe de la Banque mondiale comprend 22 opérations d’investissement et d’assistance technique dans le pays, qui se déclinent en dix prêts (pour environ un milliard de dollars) et douze dons (51 millions de dollars) axés sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, le traitement des eaux usées, le développement des communautés et le soutien à la décentralisation, notamment dans les régions sous-développées, le financement des micro, petites et moyennes entreprises et des programmes innovants dans l’enseignement supérieur au service de l’emploi.

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